Les 1300 ans de l'Ascension, ça se fête ! 
Tous les Gignacois seront au rendez-vous 
du 29 mai au 2 juin pour célébrer les traditions locales

Pour les nouveaux Gignacois ou les visiteurs de passage, voici un petit lexique et quelques rappels historiques 
pour comprendre...

Fête de l’Âne

La légende veut qu’au jour de l’Ascension de l’an 719, 
un âne ait réveillé les Gignacois par ses braiments alors que les sarrazins étaient prêts à envahir le village.

 
L’âne aurait ainsi permis de repousser l’invasion. 
Dès lors, il devint l’animal totémique de Gignac. 
Chaque année, cet événement pittoresque est célébré le jour de l’Ascension. L’âne est représenté par une grande armature recouverte d’une robe bleue et d’une tête dont les mâchoires s’entrechoquent bruyamment. 
Il est promené dans les rues au son du fifre et du tambour par les jeunes du village vêtus de rouge et blanc. 
Ce spectacle original et convivial prisé par les Gignacois est une tradition qui se perpétue de génération en génération.

Sénibelet
Le « Sénibelet » commémore la résistance héroïque des habitants de Gignac face aux envahisseurs sarrazins. 

Ce combat mimé par les jeunes du village se déroule le jour de l’Ascension, lors de la fête de l’âne. 
Pour se protéger, le sarrazin enfile plusieurs bonnets de coton avant de poser un lourd casque de métal sur sa tête. Un long bâton d’alisier, en forme d’épée, lui sert à combattre.

Les Gignacois, quant à eux, utilisent des racines de «trentanel», arbrisseau des garrigues environnantes. Un coussin de paille protège leur dos des coups violents donnés par l’adversaire.

Programme complet des festivités